• Ça fait longtemps qu'elle est morte.

    Ça fait longtemps qu'elle ne vit plus.

    Ça fait longtemps que son âme est morte.

    Ça fait longtemps qu'elle ne respire plus.

    Pourquoi donc est-elle morte ?

    Pourquoi son âme est-elle morte ?

    Pourquoi donc elle ne respire plus ?

     

    Elle est morte parce qu'elle l'a tuée.

    Elle ne vit plus parce qu'on le lui a interdit.

    Son âme est morte parce qu'on l'a tuée.

    Elle ne respire plus parce qu'on l'a tuée.

     

    Mais qui donc a bien pu faire ça, la tuer, lui enlever son âme en une seule fois.

    Qui donc a pu lui faire ça, pour quelle raison et dans quel but.

    C'est pas parce que son âme est morte qu'elle ne vit plus.

    C'est de la faute à ceux qui ne lui ont pas permis de suivre sa vie.

    Elle est peut-être simple et peut-être courte, mais c'est la seule dont elle bénéficie.

    Elle est peut-être moche et solitaire, mais c'est la seule que Dieu lui a offert.

    Elle est nulle mais elle lui plaît car c'est la seule qu'elle ait et qu'elle aura à jamais.

    Pourquoi donc a-t-elle des pensées ?

    Pourquoi donc la font-elle pleurer ?

    Pourquoi lui font-elle autant de mal ?

    Pourquoi donc c'est elle qui les a ?

    Et pourquoi pas elle ?

    Elle a assez souffert, mais elle ne lui souhaite pas de souffrir autant qu'elle a souffert.

     

    N'a-t-elle point vu les flammes de l'enfer ?

    N'a-t-elle point vu comme elles la brûlent ?

    A chaque instant, à chaque minute elle a une pensée qui l'afflige,

    d'un moral mélancolique qui détruit son âme d'un pic.

     

    A quoi bon lui en vouloir, le mal est fait et personne ne peut le nier, du moins surtout pas elle car dans ce cas c'est elle qui périra dans les feux de la mort, dans la rivière des ténèbres et comme une ombre dans la nuit elle errera sans fin dans l'oubli.

    Car elle sait que ce n'est pas de sa faute si c'est elle qui l'a faite souffrir.

    Maintenant, c'est donc à elle, cette sacrée solitude, de se repentir sur ses méfaits, et de comprendre à quel point elle l'a fait chier. Un mot comme ça dans un poème comme celui-ci ça fait tâche ; mais il n'y a pas d'autres mot pour l'a nommer : chiante la solitude elle l'est.

     


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  • Toi petite fille au cheveux blonds, tu semble courir sans raison, dans cette rue sans nom ; mais sais-tu seulement où tu vas ? Toute seule tu coures sans raisons : tes amis t'appellent par ton prénom mais tu ne cesse de dire :

    "non".

    Tu ne sais pas s'ils sont les amis que tu cherchais sans fin, alors tu coures aussi vite que tes sentiment le font, dans une rue sans nom, où il n'y a pas de maison dans laquelle tu pourrais te réfugier pour te cacher d'eux à jamais, ne fait pas comme moi, laisse donc aller ton cœur au rythme de ton bonheur et surtout ne regardes pas devant toi, au devant de cette rue sans nom qui n'a aucun horizon, elle est sans fin et ne te mènera à rien, ne cherches pas à fuir ceux qui t'aiment : ça ne te posera que des problèmes.

    Ne penses qu'à une seule chose : "Aimé n'est pas celui qui n'aime pas". Essayes d'aimer ceux qui t'aiment car jamais tu ne le regretteras, ouvres donc les yeux, ne fait pas comme moi, ne prends pas tes jambes à ton cou, marches lentement dans cette rue sans nom et tu pourrais peut-être (si tu fais attention !) voir cette toute petite fenêtre seulement ouverte pour toi, mais ne la loupes pas.

    Franchit la et ne te retournes pas sur tes pas car tu risquerais de la voir fermée à jamais et à jamais tu ne cesseras de courir dans cette rue sans nom, cette rue qui n'a plus de lumière pour éclairer tes pensées, les pensées que tu aurais émises lorsque tu aurais enfin comprit que quand un ami te tend la main volontiers il ne faut pas faire semblant de ne pas avoir pu l'attraper. Car ce coup-ci tu courras à jamais dans cette rue sans nom, sans autre destination que l'isolement de ton cœur qui restera à jamais vide de bonheur, car tu n'auras pas voulu croire à ce que tu aurais dû croire. Malgré tous ces conseils tu as couru dans cette rue sans nom et maintenant tout le monde sait que cette petite fille au cheveux blonds c'était moi ; et je courrais dans cette rue sans nom sans nulle autre raison que de fuir des amis qui auraient pu être les meilleurs de ma vie.


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  • Ce blog raconte des poèmes et des histoires

    d'une ado qui vit dans un passage sombre

    de sa vie on le connais tous c'est l'adolescence 

    une période dans laquelle chacun

    se demande que faire de sa vie.

     

    Ces poèmes sont tiré des histoires que ma mère

    écrivait quand elle était jeune.

     

    Bref, bonne lecture !

    Merci à Perle d'Argent pour le thème.

    Son blog : http://les4clans.eklablog.com/


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